Centre de création, formation et développement pour les arts de la marionnette
Mona Richard, Tarentule Scène de cauchemar d’ombres extrait du spectacle Tarentule. Il s’agit d’un travail effectué autour des représentations inconscientes des rêves, et plus précisément sur la symbolique onirique de l’araignée comme amour maternel étouffant. Elle accouche de son ventre une toile qui se déploie comme un piège, et son amour gluant emprisonne tout près d’elle. Mais l’araignée est aussi une tisseuse hors pair qui crée un langage de fils mis en réseau.
Léa Emeline, Un monsieur dans la ville (théâtre d’ombres : bande sonore stéréo, manipulation et maquette faite d’objets de récupération, 2022)
Après sa soirée Buvette-Tongs, mon monsieur se réveille au milieu de ville qui s’éveille elle aussi. Petit à petit, elle s’active et ses mouvements, ses bruits et les sons qui en découlent font réfléchir mon monsieur.
Saralisa Pégorier, La séance Apparition dessinée au cours d’une séance de spiritisme. Qui raconte son histoire ? La médium ou le fantôme ?
Elise Bergès Le terrier : Solo librement inspiré d’une nouvelle de Franz Kafka. Un étrange animal nous parle du rapport ambigu qu’il entretient avec le terrier qu’il s’est construit, à travers un ton parfois exalté, parfois inquiet. Le terrier semble être un refuge, une forteresse infaillible, une demeure parfaite qui le protège de tous les dangers de l’extérieur, mais il s’avère en même temps être un lieu plein de menaces, constamment exposé au danger, rempli d’ennemis invisibles, tapis dans l’ombre et prêts à attaquer. Tout comme la créature se cache dans son terrier, la comédienne se tient cachée dans sa marionnette, déployant un jeu corporel clownesque.
Florent Barret, Van Gogh : solo marionnettique inspiré du texte "Van Gogh, le suicidé de la société", d’Antonin Artaud. Dans ce texte hommage d’un artiste à un autre, Artaud explique que Van Gogh ne peint pas des lignes, mais des forces. Par la forme marionnettique, ce seul en scène propose d’illustrer ces forces qui traversent l’artiste et ses toiles, de parler de ces moments d’effervescences créatives, du désir de réussir à donner forme et matière à notre vision du monde.
Alice Thenot, Proche : petite forme marionnettique accompagnée d’un texte de Falk Richter. "Quel système régit nos corps, et nous fait toujours reculer avec terreur devant l’idée de se jeter vraiment excessivement entièrement dans une relation avec un autre être ? Pourquoi nous voyons la proximité de l’autre comme une menace comme un danger ? ".
Nina Holtom, Pascal : ’’La mastication des morts’’ de Patrick kermann nous promène au cimetière. Ici nous nous arrêtons auprès de la tombe d’un farouche mort-né : Pascal.
Angela Neiman, Unis pour ma planète
Carlos Pinto, Une race : un personnage prend conscience des traces que laisse son existence et celle de ses semblables dont il sent ne plus faire partie. Un seul désir une seule volonté ; quitter ce monde, quitter ce corps avec lequel il n’est plus en harmonie.